Emeutes : 300M€ de travaux pour remettre en état les commerces

Les travaux de remise en état des plus de 1000 commerces détériorés, pillés voire brûlés sont estimés à « entre 280 et 300M€ » par le Syndicat des indépendants et des TPE (SDI). Les premiers chantiers engendrés par les émeutes pourraient démarrer la semaine prochaine.

Emeutes : 300M€ de travaux pour remettre en état les commerces

Rouvrir avant la fin des soldes

Si l’heure est aux constats des dégâts de biens, Marc Sanchez, président du Syndicat des indépendants et des TPE (SDI), chiffre déjà le coût de la remise en état des commerces détériorés, pillés voire brûlés, à « entre 280 et 300M€ ».

 

Dans son calcul, le porte-parole des petits commerçants exclut les centres commerciaux saccagés ou incendiés, comme celui de Croix-Blanche au Mée-sur-Seine (Seine-et-Marne).

 

Les premiers chantiers engendrés par les émeutes pourraient démarrer « d’ici 5 jours », espère Marc Sanchez. « Il faut aller le plus rapidement possible pour rouvrir pendant les soldes, prolongées d’une semaine jusqu’au 1er août en raison des émeutes », insiste-t-il.

 

La réouverture ne devrait pas être aussi rapide pour les commerçants qui n’ont pas souscrit à l’option facultative de la garantie « émeutes et mouvements populaires ». Certains assureurs promettent des gestes en leur faveur, en plus de suivre les recommandations de la fédération France Assureurs, comme le prolongement jusqu’à 30 jours du délai de déclaration de sinistre (généralement fixé à 5 jours dans les contrats).

 

Plus de 1 000 commerces touchés

Des travaux de « menuiserie, plomberie, peinture, aménagement intérieur, en plus de l’installation des terminaux de paiement » seront à mener dans des « Proxi, Super U ou commerces alimentaires indépendants type épicerie, boucherie ou boulangerie, restaurants, magasins de vêtements ou encore bureaux de tabac », illustre Marc Sanchez.

 

Le gouvernement dénombre plus de 1000 commerces touchés. Ceux-ci sont situés à « Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Dijon, Sens, Auxerre, Mâcon, Saint-Etienne, Chambéry, Albertville, Mulhouse, Grenoble, Villeurbanne et Givors », liste Marc Sanchez, qui s’appuie sur les déclarations des 25 000 adhérents au SDI, dont 5 000 commerçants.

 

Le syndicat compte aussi 5 000 adhérents évoluant dans le BTP. « Des engins de chantier et des locaux ont pu être visés par les émeutiers, mais il est trop tôt pour établir un bilan chiffré », confie Marc Sanchez.

 

Outre les mairies et annexes, près de 400 agences bancaires, 269 locaux de la police et de la gendarmerie ou encore 243 écoles maternelles et primaires ont également été visés par les émeutiers, selon le gouvernement.

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